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Les spots de la saison 2015-2016

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Actualité
7 septembre 2015

Infos sur l’œuvre

Détails

Sur quelle vague lyrique surfer, de septembre à juin prochain, s’il fallait n’en choisir qu’une ? Cette année encore, nos rédacteurs livrent leur sélection des spectacles phares de la saison 2015-2016.  Cette sélection a été établie à partir de Musique & Opéra autour du Monde 2015-2016 (en savoir plus)

Gaetano Donizetti, Roberto Devereux – Teatro Real de Madrid – Du 22 septembre au 8 octobre 2015 (plus d’informations)

Que diriez-vous d’un petit tour à Madrid pour débuter votre saison lyrique ? Le Teatro Real propose en effet l’opéra le moins représenté de la trilogie Tudors, Roberto Devereux. Une œuvre excitante, à condition de réunir une soprano capable de rendre justice à un des plus beaux mais aussi un des plus éprouvants rôles écrits par Donizetti (ah, cette aria finale !), un ténor loin de faire de la figuration, une mezzo et un baryton de grande classe. La distribution A proposée par l’opéra madrilène répond de belle façon à ce challenge avec rien moins qu’une légende du bel canto, Mariella Devia, en Elisabetta, le ténor du moment, Gregory Kunde, dans le rôle-titre et en duc et duchesse de Nottingham tout simplement Mariusz Kwiecien et Silvia Tro Santafé. Avouez que ça en jette ! Pour les plus gourmands, la distribution B aligne des noms moins connus mais également prometteurs. [Antoine Brunetto]

Giuseppe Verdi, Aida – Munich, Bayerische Staatsoper – du 25 septembre au 7 octobre 2015 (plus d’informations)

Que vous aimiez ou non Aida, cet automne vous n’y échapperez pas. Alors que Warner Classics annonce en octobre la parution de l’enregistrement intégral réalisé à Rome il y a quelques mois, Munich affiche l’opéra de Verdi à peu près en même temps. Peu importe de savoir qui met en scène (Christof Nel), qui dirige (Dan Ettinger) ou qui chante le rôle-titre (Krassimira Stoyanova) puisqu’avec Jonas Kaufmann en Radamès, cette Aida sera forcément céleste. [Christophe Rizoud]

Francesco Cavalli/ Jean-Baptiste Lully, Xerse – Opéra de Lille – Du 2 au 10 octobre 2015 (plus d’informations)

A priori, cela ressemble au mariage de la carpe et du lapin : le foisonnant théâtre musical de Cavalli peut-il intégrer le ballet à la française ? Créé à Venise en 1646 et remanié 14 ans plus tard pour les noces de Louis XIV, Xerse doit accueillir six intermèdes écrits et guidés par Lully, qui entend ainsi flatter le goût de l’aristocratie. Pour savoir si la greffe prend, rendez-vous à Lille où, dès le 2 octobre, Emmanuelle Haïm et le metteur en scène flamand Guy Cassier tenteront de redonner vie à cet hybride fascinant. Affiche plus que prometteuse avec Emöke Barath, Carlo Allemano ou encore Emiliano Gonzalez-Toro. [Bernard Schreuders]

Giacomo Meyerbeer, Vasco de Gama – Deutsche Oper Berlin – du 4 au 24 octobre 2015 (plus d’informations)

En 2013, l’Opéra de Chemnitz proposait en première mondiale, sous le titre Vasco de Gama, une nouvelle version de L’Africaine plus conforme au projet voulu par Meyerbeer qui mourut en laissant son opéra inachevé. L’année suivante, paraissait sous l’étiquette CPO, une intégrale en CD, écho de ces représentations, qui fut saluée dans nos colonnes. En octobre prochain le Deutsche Oper de Berlin reprend l’ouvrage avec une distribution internationale réunissant Nino Machaidze et Sophie Koch autour de Roberto Alagna qui, après son triomphe dans Le Roi Arthus à l’Opéra Bastille, effectue là une nouvelle prise de rôle qui promet d’être mémorable. [Christian Peter]

Gabriel Fauré, nélope – Opéra National du Rhin – du 23 octobre au 3 novembre 2015 à Strasbourg, les 20 et 22 novembre 2015 à Mulhouse (plus d’informations)

Composée en 1913 et donnée cent ans plus tard en version de concert à Paris, la Pénélope de Fauré a droit maintenant à une version scénique, dans une nouvelle production signée Olivier Py. On l’espère inspiré en attendant avec impatience de voir comment il va diriger les interprètes, Anna Caterina Antonacci en tête… [Catherine Jordy]

William S. Gilbert et Arthur Sullivan, Les Pirates de Penzance – Théâtre de Caen – 24 et 25 octobre 2015 (plus d’informations)

Les Pirates de Penzance est, de toutes les œuvres de Gilbert & Sullivan, l’une des plus célèbres, mais aussi la plus universelle. Humour anglais déjanté et non-sens propres à Gilbert sous-tendent une des partitions les plus achevées de Sullivan. Cette nouvelle production de l’English National Opera (Londres) a été confiée au cinéaste Mike Leigh, dont la mise en scène offre une vision « cinématographique » très actuelle. Une conception qui, après la version historique de Broadway en 1981, renouvelle la vision de l’œuvre. [Jean-Marcel Humbert]

Arrigo Boito, Mefistofele – Munich, Bayerische Staatsoper – du 24 octobre au 15 novembre 2015 puis les 21 et 24 juillet 2016 (plus d’informations)

Une œuvre rare interprétée par des artistes fameux : voilà deux des conditions suffisantes à un spectacle d’opéra pour figurer dans les incontournables de la saison. A Munich, l’étonnant Mefistofele d’Arrigo Boito, moins connu comme compositeur que comme librettiste – Otello et Falstaff de Verdi, c’est lui ! – sera défendu par René Pape dans le rôle-titre et Joseph Calleja en Faust. Avec deux chanteurs de ce calibre, même la Margherita de Kristine Opolais ne saurait décourager de prendre son billet.  

Carl Maria von Weber, Der Freischütz – Théâtre Royal Danois, Copenhague – du 7 au 29 novembre 2015 (plus d’informations)

Si l’on n’a pas froid aux yeux, les raisons ne manquent pas d’être tenté par Der Freischütz mis en scène à Copenhague par Kasper Holten, le fougueux et belliqueux directeur danois de Covent Garden. Côté chanteurs c’est plutôt rassurant : le fameux ténor Michael Schade dans le rôle de Max, la soprano suédoise Gisela Stille (grande Lulu à Oslo) dans celui d’Agathe et la jeune et jolie soprano allemande, Anke Briegel dans Anna. On peut aussi compter sur le professionnalisme du chef Dirk Kastan pour assurer le respect de la partition. Enfin, sans oublier le charme particulier de la ville, la majesté très contemporaine du somptueux bâtiment devrait amortir le choc d’un spectacle diabolique qui promet d’être sanglant. [Brigitte Cormier]

Hans Werner Henze, The Bassarids – Opéra de Rome – du 27 novembre au 10 décembre 2015 (plus d’informations)

Jamais représentée à Rome, quel accueil y recevra The Bassarids ? La direction de l’Opéra semble avoir, sur le papier, mis beaucoup de chances de son côté : un chef, Stefan Soltesz, qui fut l’assistant de Karl Böhm, Christoph von Dohnànyi et Herbert von Karajan, un metteur en scène, Mario Martone, des plus réputés en Italie, et une distribution  solide, du Penthée de Russel Braun au capitaine d’Andrew Schroeder, en passant par l’Agave de Veronica Simeoni et le Dyonisos du lumineux Ladislav Elgr. On ne pourra guère oublier, derrière les murs dorés de l’Opéra, les éloquentes traces du destin sur La Ville Eternelle. [Maurice Salles]

Richard Strauss, Salomé – Deutsche Oper Berlin – du 24 janvier au 6 avril 2015 (plus d’informations)

La nouvelle production de Salomé avec Catherine Naglestad en rôle titre, Alain Altinoglu à la baguette, dans une mise en scène de Claus Guth (qui avait signé Les noces de Figaro de Salzbourg en 2006), est d’autant plus attendue qu’elle s’inscrit dans un cycle Strauss susceptible de justifier un séjour berlinois. En effet on pourra entendre sur une même semaine d’avril :   Salomé, Elektra, Hélène d’Egypte, l’Amour de Danae et Le chevalier à la rose. De quoi s’immerger dans l’univers du maître de Garmisch. [Thierry Bonal]

Florian Leopold Gassmann, L’Opera Seria – Bruxelles, La Monnaie – du 9 au 16 février 2016 (plus d’informations)

Plus de 15 ans après les triomphes remportés à Schwetzingen, Innsbruck, Berlin puis au Théâtre des Champs-Elysées en 2003, René Jacobs revient à L’Opera Seria de Gassmann, désopilante parodie du genre que le compositeur pratiquait lui-même et sur un livret du grand réformateur que fut Calzabigi (Alceste). Tous les clichés y passent : ténor crétin, soprano dramatique capricieuse, compositeur et librettiste ennemis, impressario véreux, préciosité des danseurs, sujet exotique cherchant la nouveauté jusque dans une splendide aria di paragone dans lequel la chanteuse doit imiter les frétillements d’un dauphin passant au travers d’un banc de thons. A Patrick Kinmonth la lourde tache de succéder à l’hilarante mise-en-scène de Martinoty, il devrait y être aidé par des chanteurs tels que Alex Penda, Pietro Spagnoli et Mario Zeffiri, déjà présents à Paris, ou Sunhae Im et la prometteuse Robin Johannsen. [Guillaume Saintagne]

Luigi Rossi, Orfeo – Opéra national de Lorraine, Nancy, du 4 au 10 février / Opéra royal de Versailles, les 19 et 20 février 2016 (plus d’informations)

Revenons aux origines du genre avec le tout premier opéra jamais représenté en France : l’Orfeo de Luigi Rossi (1647). On peut compter sur Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion pour ressusciter les fastes de cette musique, mais on ignore encore tout de ce que sera le spectacle mis en scène par Jetske Minjssen, où l’on retrouvera dans de petits rôles l’inusable Dominique Visse et l’inimitable Marc Mauillon. Et si vous ratez ce spectacle, il sera repris la suivante à Bordeaux et à Caen, ses coproducteurs. [Hélène Mante]

Alexander von Zemlinsky, Der König Kandaules (Le Roi Candaule) – Opéra des Flandres à Anvers et à Gand – du 25 mars au 24 avril 2016 (plus d’informations)

Trop méconnu en France, Zemlinsky n’est pas seulement le compositeur d’Une Tragédie florentine et du Nain, mais de bien d’autres opéras, dont ce Roi Candaule d’après André Gide. L’orchestration, inachevée – on assurait à Zemlinsky qu’aucune scène lyrique n’accepterait la scène de nu du 2e acte –, a été complété par Anthony Beaumont pour aboutir à sa création en 1996 à Hambourg. Dmitri Jurowski se mettra au service de cette musique envoûtante, à la croisée de Strauss, Mahler et Schönberg. Le ténor Dmitry Golovnine, remarqué en Andreï dans La Khovantchina à Anvers, donnera la réplique à la soprano Elisabet Strid (Freia à Bayreuth en 2014), tandis que le baryton-basse Gidon Saks chantera le rôle de Gygès. On peut s’attendre à quelques images fortes de la part du metteur en scène ukrainien Andriy Zholdak. Une rareté à ne pas manquer ! [Fabrice Malkani]

Louis Beydts, La Société Anonyme Des Messieurs Prudents et Leonard Bernstein, Trouble in Tahiti – Opéra de Tours – du  25 au 29 mars 2016 (plus d’informations)

Curiosité(s) ! Saluons l’audace de l’Opéra de Tours pour cette proposition décalée et… excitante. Le savoureux Trouble in Tahiti de Bernstein, quarante minutes d’engueulade conjugale dans une cuisine Moulinex, croisera l’encore plus rare Société Anonyme Des Messieurs Prudents, première collaboration de Guitry et du compositeur Beydts, dont on nous dit qu’elle est un bijou loufoque des années 30.  « En France, on méprise la musique légère, on n’aime que la musique ennuyeuse », disait Beydts ; avec ce dyptique et une Belle Helène attendue (avec Karine Deshayes dans le rôle-titre), Tours prouve cette saison le contraire ! [Maximilien Hondermarck]

Jules Massenet, Don César de Bazan – Saint-Dizier – le 28 février 2016 ; Dreux, le 22 avril 2016 ; Reims, le 29 avril 2016 (plus d’informations)

Après Le Mage enfin ressuscité à Saint-Etienne en 2012, vous pensiez peut-être qu’il ne restait plus à redécouvrir dans l’œuvre de Massenet que le mythique Bacchus ? Erreur, car à l’autre bout de sa carrière, il y avait aussi Don César de Bazan. Les Frivolités Parisiennes, jamais à court de bonnes idées, remonteront la saison prochaine cet opéra-comique jamais revu ni entendu depuis 1872, et ont eu la bonne idée de confier la mise en scène à Damien Bigourdan (on se rappelle sa brillantissime production du Balcon de Peter Eötvös). Le spectacle tournera, et c’est tant mieux, mais l’on attend encore que soit fixée la date de son passage par Paris. [Laurent Bury]

Hector Berlioz, Béatrice et Bénédict – Bruxelles, Théâtre Royal de la Monnaie – du 24 au 30 mars 2016 (plus d’informations)

Dernier opéra d’Hector Berlioz, créé en août 1862, Béatrice et Bénédict est une partition étonnante à plus d’un titre : librement inspirée de Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, elle est la seule œuvre délibérément comique de Berlioz avec pour principal enjeu le mariage de deux personnages que tout semble opposer. Au plan musical, elle passe pour particulièrement intéressante et occupe dans l’œuvre de Berlioz une place équivalente à celle de Falstaff dans l‘œuvre  de Verdi, celle d’un aboutissement et dans le même temps, celle d’une ouverture vers de nouveaux horizons. Rarement enregistrée, elle est peu connue du grand public. La production de la Monnaie, confiée pour la direction musicale à Jérémie Rohrer, réunira une belle brochette de jeunes chanteurs, parmi lesquels Michèle Losier et Stéphanie d’Oustrac dans le rôle de Béatrice. Ce spectacle, qui devait inaugurer la salle après restauration (mais les travaux ont pris du retard), se fera finalement sous chapiteau. [Claude Jottrand]

Giuseppe Verdi, Simon Boccanegra – New York, Metropolitan Opera du 1er au 16 Avril 2016 (plus d’informations)

Ce n’est pas une nouvelle production certes… Déjà Placido Domingo interprétait Gabriele Adorno au Met en 1995. En 2012, au même endroit, il chantait le Doge pour la première fois. L’y voici de nouveau entouré cette fois de Lianna Haroutounian, Joseph Calleja et Ferruccio Furlanetto. Dans la fosse, c’est James Levine dont le nom associé à Verdi laisse présager le meilleur. Ajoutez à cela le voisinage d’Elektra (Chereau avec Nina Stemme de retour outre-Atlantique) ; le Roberto Devereux (Sondra Radvanovsky, Elīna Garanča) ; une Bohème (Maria Agresta, Bryan Hymel) et il devient presque impensable, pour qui le peut, de ne pas prendre un vol pour les USA ! [Yannick Boussaert]

Gaetano Donizetti, Lucia di Lammermoor – Opéra Grand Avignon – les 24 et 26 avril 2016 (plus d’informations)

La fine fleur du jeune chant français réunie dans l’un des blockbusters du répertoire italien, Lucia di Lammermoor : Julie Fuchs (Lucia), Jean-François Borras (Edgardo), Florian Sempey (Edgardo), Julien Dran (Arturo). Quoi d’autre ? Une mise en scène d’une lisibilité déjà éprouvée à Marseille et la direction idoine de Roberto Rizzi-Brignoli. En avril, c’est à Avignon que nous serons.

Luigi Cherubini, Médée (version originale française) – Opéra de Dijon, Auditorium – 17, 19 et 21 mai 2016 (plus d’informations)

Aurait-on oublié que Médée existait avant que Maria Callas n’en chante l’adaptation italienne ? « Nous ne saurons véritablement ce qu’est Médée, que le jour où une équipe d’artistes aptes autant à la jouer  et la chanter qu’à la dire sera enfin réunie autour d’une édition critique de la mouture originale » écrivait Piotr Kaminski en 2003. La première tentative, due à Christophe Rousset et à Krzysztof Warlikowski, remonte à 2008 (La Monnaie, puis TCE en 2012), très controversée pour sa mise en scène et ses dialogues réécrits, crus. Dijon tente une nouvelle expérience, puisqu’autour de Jean-Yves Ruf qui en assurera la mise en scène, nous découvrirons Tineke van Ingelgem dans le rôle titre, avec Nicolas Krüger  à la direction musicale. Une manière de conjuguer musique et théâtre redoutablement efficace pour une histoire pleine de bruit et de fureur. [Yvan Beuvard]

Richard Wagner, Lohengrin – Semperoper, Dresde – du 19 au 29 mai 2016 (plus d’informations)

Tout wagnérien est un frustré : son amour de l’œuvre d’art totale, de sa grandeur et de son intégrité l’oblige bien évidemment à lever un sourcil sévère quand l’approche du prochain Radamès de Jonas Kaufmann, de la nouvelle Tosca d’Anja Harteros ou du 3 867e Comte Almaviva de Juan Diego Florez plonge les autres mélomanes dans la surexcitation juvénile d’une ménagère de moins de 50 ans à la sortie du dernier album de Patrick Bruel. Pourtant, donnez à l’une de ses œuvres favorites un casting de Bohème, et vous le verrez à son tour battre des mains avec allégresse. Dresde, l’année prochaine, sera peut-être pour lui un pèlerinage plus important encore que celui de Bayreuth : le premier Lohengrin de Piotr Beczala, la première Elsa d’Anna Netrebko, entourés par un casting émérite (Evelyn Herlitzius et Tomasz Konieczny) et par Christian Thielemann, lui permettront enfin d’accéder à des discussions de haut vol sur la qualité d’une mezza di voce et la beauté d’un trille… mais en allemand ! [Clément Taillia]

Bohuslav Martinů, Juliette ou la clé des songes – Staatsoper Unter den Linden, Berlin – du 28 mai au 18 juin 2016 (Plus d’informations)

Juliette ou la clé des songes a beau commencer à coloniser les plus grandes scènes du monde, elle ne fut encore jamais servie par une telle brochette de stars. Imaginez donc : c’est guidé par Daniel Barenboim que Rolando Villazón ira chercher Magdalena Kožená au village des gens sans mémoire. La manière dont le généralement brillant Claus Guth interprétera les rêves surréalistes de Bohuslav Martinů pourrait bien, elle, achever de rendre la production inoubliable. L’occasion, peut-être, de réaliser le DVD dont on rêve… [Nicolas Derny]

Jacques-Fromenthal Halévy, La Juive – Bayerische Staatsoper, Munich – Du 26 juin au 8 juillet 2016 (plus d’informations)

Les occasions d’entendre La Juive, chef d’œuvre du grand opéra français, sont trop rares pour laisser passer celle-ci : d’autant que la distribution affichée à tout pour nous séduire sur le papier. Roberto Alagna y retrouve un répertoire où il excelle. John Osborn ne devrait faire qu’une bouchée d’un rôle particulièrement aigu. Aleksandra Kurzak est la colorature idéale pour Eudoxie. Quant à Kristine Opolais, son expérience de Puccini devrait lui permettre de nous émouvoir dans le rôle-titre. On peut également compter sur l’énergie de Bertrand de Billy pour apporter la tension nécessaire à ce long ouvrage. Enfin, la mise en scène de Calixto Bieito ne devrait pas laisser indifférent. Ceci dit, il n’y a pas loin de « spot » à « flop » : version coupée, chanteurs en méforme ou dépassés, production tapageuse, nous ne saurons qu’au dernier moment si notre choix était le bon ! [Jean Michel Pennetier]

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